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Sécurité dans les bus et métros : le rapport alarmant

Au vu du rapport d’information parlementaire enregistré à l’Assemblée nationale sur « les incivilités et les atteintes à la sécurité publique dans les transports en commun », beaucoup d’efforts restent encore à déployer pour réduire les risques d’accidents. Voici quelques rappels importants sur ce sujet.

Le rapport d’information parlementaire enregistré en février dernier sur la sécurité publique dans les transports en commun est très alarmant.
Les problèmes d’insécurité dans les transports en commun sont encore réels.

 

Des chauffeurs de bus sans permis

Selon ce rapport enregistré en février dernier, un grand nombre de conducteurs de transports en commun, notamment d’autobus, continuent encore à rouler aujourd’hui après avoir perdu leur permis de conduire. Et leur employeur n’en est pas au courant. Par ailleurs, la disposition de la loi Savary visant à mettre fin à ce problème n’est pas encore entrée en application. En effet, le fichier nécessaire à sa mise en œuvre n’a pas encore été créé.

D’après encore ce document, 15 à 20 conducteurs sans permis sont repérés tous les ans, parmi les 17 000 conducteurs d’autocars et d’autobus enregistrés dans l’Hexagone. Ils sont, en générale, identifiés lors d’un accident de la circulation dans lequel ils sont impliqués.

Autres problèmes dans le métro parisien

A part ces problèmes dans les autobus, un autre souci majeur se pose également : la présence de près de 350 individus SDF (sans domicile fixe) qui y ont élu domicile et y restent en permanence. C’est aussi le cas la nuit, quand le trafic est interrompu ou lorsque les installations sont laissées sans surveillance. Cependant, ces personnes ont accès à tous les locaux d’équipement et de sécurité et peuvent s’y déplacer librement. Et puisque l’alimentation électrique des rails n’est pas coupée la nuit, les accidents restent fréquents, affirme aussi le rapport.

Cette situation est, en outre, aggravée par le fait suivant: le dispositif d’urgence permet aux personnes « bloquées » dans le métro d’ouvrir les grilles pour en sortir, mais il permet également de faire entrer, au milieu de la nuit, tout type de personne, et cela sans le moindre contrôle. Pourtant, d’éventuelles intrusions nocturnes entraîneraient des actions malveillantes ou des sabotages pouvant créer des accidents mortels sur les rails. C’est justement en raison de ce genre de problèmes de sécurité et ces risques élevés d’accidents que beaucoup d’usagers choisissent de se tourner vers d’autres alternatives plus sures comme Eden Transports.